Rome est-elle une ville sûre ? Rester en sécurité à Rome
Rome est l'une des villes les plus visitées au monde, avec plus de 10 millions de touristes qui viennent s’émerveiller devant ses attractions antiques chaque année. Il n'est pas étonnant que la Ville éternelle soit si populaire, car les sites les plus importants de la liste des choses à faire à Rome se trouvent à quelques pas les uns des autres. Nous parlons ici de sites antiques tels que le Colisée, le Forum romain, le Panthéon, le Circus Maximus et les musées du Capitole. Il y a aussi les parcs luxuriants, les collines avec leurs vues panoramiques à couper le souffle et les merveilles médiévales comme la basilique Saint-Pierre et le chef-d'œuvre de Michel-Ange qu'est la chapelle Sixtine. Et les Romains savent aussi faire de bonnes pizzas !
Si vous envisagez de vous rendre dans la plus romantique des villes italiennes, vous vous demandez sans doute s'il est prudent de la visiter. Ne vous inquiétez pas : nous avons tout ce qu'il vous faut. Poursuivez votre lecture pour découvrir notre guide de la sécurité à Rome.
Rome est-elle sûre ?
Tout d'abord, les bonnes nouvelles : Rome est généralement très sûre, se classant au 29e rang du Safe City Index 2021 de The Economist, avec un taux de criminalité inférieur à celui de nombreuses autres villes italiennes. Les crimes violents sont rares, mais, comme dans toute grande capitale, il y a bien sûr un élément de petite délinquance. On pense par exemple aux vols à la tire, aux vols de sacs et aux escroqueries de rue, auxquels il faut rester attentif. Les vols de voitures sont également un problème, mais à moins que vous n'aimiez les conditions de conduite effroyablement chaotiques du centre-ville et les frais de stationnement qui sont une forme de vol à part entière, nous vous conseillons de toute façon d'explorer Rome à pied et en utilisant les transports en commun.
Inévitablement, ce sont les touristes (en particulier ceux qui ont l'air particulièrement désorientés ou perdus) qui sont les plus susceptibles d'être la cible de voleurs et d'escrocs opportunistes. Apprendre à repérer les signes de danger et prendre quelques précautions raisonnables devrait vous permettre de passer un séjour sans problème.
Le printemps et l'été à Rome sont des périodes de faste pour les malfaiteurs, car les touristes affluent pour profiter de la douceur du climat. Vous les trouverez en train d'exercer leur activité douteuse dans et autour des attractions principales, où les foules de touristes distraits constituent des cibles faciles. Gardez donc votre argent liquide caché au Colisée, votre smartphone en sécurité sur la Place d'Espagne et vos précieux passeports dans les poches intérieures de votre sac sur la Piazza Navona.
Les trains et les gares sont également réputés pour les vols. En particulier ceux qui desservent l'aéroport de Fiumicino. Il en va de même pour le bus 64 qui, grâce à un itinéraire qui passe par de nombreuses attractions majeures, est extrêmement populaire auprès des touristes. Et donc tout autant auprès des Artful Dodgers d'aujourd'hui. Les quartiers résidentiels tels que Corviale, Tor Bella Monaca, Romanina et San Basilio sont probablement à éviter, surtout la nuit.
Voici quelques conseils de base qui devraient vous permettre d'assurer votre sécurité et celle de vos biens à Rome :
- Évitez de transporter de grosses sommes d'argent sur vous.
- N'agitez pas d'appareils de valeur comme les smartphones et ne les laissez pas sur les tables des cafés.
- Fermez vos sacs et gardez vos portefeuilles dans des poches bien fermées.
- Faites attention à ce qui vous entoure, en particulier lorsque vous utilisez un distributeur automatique de billets ou votre téléphone.
- Le coffre-fort de l'hôtel est votre ami, utilisez-le !
- Si vous avez la malchance de vous faire voler vos biens, ne vous lancez pas dans une course-poursuite. Signalez plutôt l'incident à la police locale le plus rapidement possible.
Suivez ces simples précautions et il est probable que la pire chose qui vous arrivera à Rome sera de vous faire crier dessus par votre serveur lorsque vous demanderez de l'ananas sur votre pizza. Ne. Le. Faites. Pas.
Arnaques courantes à Rome
Les escrocs romains ne manquent pas d'inventivité et ont mis au point un grand nombre de techniques extraordinaires pour vous déposséder de vos biens. Chacune d'entre elles comporte un élément de surprise destiné à vous troubler et à vous embrouiller juste assez longtemps pour que les escrocs obtiennent ce qu'ils sont venus chercher avant de passer à l'étape suivante. Voici quelques-unes des escroqueries dont il faut se méfier.
L'arnaque de la carte
Vous êtes assis dans un café sur le trottoir, en train de siroter votre expresso et de contempler une deuxième pâtisserie lorsque - bam ! - un passant dépose une énorme carte en papier sur votre table et vous demande de l'aider à l'orienter vers telle ou telle attraction. Lorsqu'ils soulèvent la carte pour poursuivre leur chemin, ils soulèvent également ce qui se trouvait sur la table en dessous. On veut bien entendu parler de votre téléphone, votre portefeuille et des divers objets de famille inestimables que vous avez négligemment laissés en évidence. N'essayez pas non plus de les suivre : il est très peu probable qu'ils se soient rendus à l’endroit qu’ils avaient indiqué.
L'arnaque des cadeaux
L'escroc - généralement une femme ou un enfant - vous aborde dans la rue et tente de vous offrir une rose, une breloque ou un bibelot « gratuit ». Ne tombez pas dans le panneau : dès que vous prendrez l'objet, ce gentil petit enfant changera d'avis et commencera à réclamer bruyamment et agressivement un paiement. Il existe de nombreuses variantes de cette escroquerie. Soyez ferme, dites non et repartez avec votre argent et votre dignité.
Marchands douteux et restaurants véreux
L'Italie a adopté l'euro il y a plus de 20 ans, mais il est remarquable que des pièces en lires soient encore en circulation ! Elles n'ont évidemment pas cours légal, mais la ressemblance remarquable de la pièce de 500 lires avec la pièce de 2 euros leur a donné une nouvelle jeunesse. Méfiez-vous des vendeurs douteux qui glissent ces impostures parmi vos pièces de monnaie. Méfiez-vous également des restaurants touristiques qui prétendent ne pas avoir de menu. Commandez-y à vos risques et périls : vous découvrirez à l'arrivée de l'addition que ce que vous pensiez être une pizza de rue abordable vous a coûté à peu près le même prix qu'un dîner de trois plats avec champagne au Ritz. Demandez toujours à voir un menu ou une liste de prix avant de commander et, si vous on vous le refuse, passez votre chemin.
Des taxis épouvantables
Les taxis officiels de Rome sont blancs et équipés de compteurs. Inévitablement, il y a des chauffeurs peu scrupuleux qui, en voyant un touriste, peuvent « oublier » d'enclencher le compteur afin de vous facturer un supplément à la fin de la course. Ou bien ils vous proposeront un tarif forfaitaire dont ils savent qu'il dépassera tout relevé de compteur pour la distance que vous souhaitez parcourir. N'acceptez pas cela et assurez-vous toujours que le compteur a été activé avant de partir. Ces cas sont toutefois assez rares et ces voitures blanches sont de loin le moyen de transport le plus sûr et le plus fiable si vous devez prendre un taxi. Il va sans dire que vous ne devez jamais monter dans un taxi sans licence, surtout la nuit. Ces taxis ne sont pas réglementés et il n'y a aucune garantie que vous ne serez pas volé (ou pire) si vous en prenez un.
Alors, peut-on visiter Rome en toute sécurité ? Oui, c'est sûr. Mais cela vaut-il la peine de prendre quelques précautions de base, afin de passer des vacances mémorables pour toutes les bonnes raisons ? Vous l'aurez compris !
Économiser sur les activités à faire à Rome avec Go City
Maintenant que vous savez comment parcourir Rome en toute sécurité, vous allez avoir envie de tout visiter n’est-ce pas ? En plus de vous aider à conserver votre porte monnaie, Go City vous aide également à ne pas vider votre compte en banque en vous proposant d’accéder à plus de 40 activités et attractions triée sur le volet le tout en économisant jusqu’à 50% par rapport au prix d’achat de billets individuels.